Les loubards de la finance, la "monnaie de singe" et les biens communs.

Publié le par Jean LE DUFF

Les agités du bocal médiatico-politico-financier seraient presque rigolos à regarder, pour le spectateur avisé qui les examinerait avec l'oeil de l'entomologiste, si les conséquences des graves désordres qui secouent actuellement le monde de l'argent ne risquaient d'accroître encore la misère des plus démunis.

Ainsi, la crise actuelle ne serait que la conséquence des pratiques mafieuses de quelques malfrats de la finance qui auraient profité immoralement du laisser-faire dogmatiquement revendiqué par les tenants d'un ultra-libéralisme qui serait par essence vertueux. Hi, hi, hi... laissé moi rire. Comme si l'appétit de profits sur lequel est fondé le système capitaliste pouvait induire une autorégulation humaniste. Le loup devenant berger!... voilà plus de trois siècles que la fable de Monsieur de la Fontaine nous en a présenté les risques.

 Pauvre de nous, nos contemporains n'ont manifestement pas su tenir compte des leçons de la fable. Ils n'ont pas su se méfier des promesses "bling-bling" du miroir aux alouettes vanté par les gourous de l'ultra libéralisme. Le jargon idéologique du capitalisme militant a même perverti le discours et les pratiques de bien des porte-parole de la social-démocratie. Delanöé, Ségolène,  Emmanuel Wals... pour ne parler que d'eux, auraient leur place dans une anthologie du social libéralisme. Sur France-Inter ce matin on en riait sous cape. Des notoriétés de la social-démocratie française comme Dominique Strauss-Kahn ou Pascal Lamy ont des responsabilités de premier plan, en dignes et honnêtes gérants du "Capital", qui au "Fonds Monétaire International" et qui  à "l'Organisation Mondiale du Commerce" dont on sait le rôle qu'ils jouent pour laisser le champ libre aux assoiffés de profits. Même à droite on découvre avec une stupéfaction feinte qu'il faudrait, réguler, moraliser.

En réalité, les mécanismes qui mènent dans le mur l'humanité toute entière sont à l'oeuvre depuis bien longtemps. Ils se sont aggravés depuis une trentaine d'années dans un pays comme le nôtre: par exemple, quand on a misé sur le "tout à l'exportation", après que l'on nous ait  pu aussi nous affirmer, quelques années auparavant, que l'agriculture était le "pétrôle vert" de la France. Une telle politique signifiait que la classe capitaliste ne voulait plus être dépendante du pouvoir d'achat intérieur de notre pays et qu'elle espérait bien augmenter ses profits en allant capter ailleurs des solvabilités disponibles. Du coup elle pouvait comprimer le pouvoir d'achat intérieur. C'est ainsi que depuis le début des années quatrevingt la masse des salaires et des pensions s'est réduite de 15 à 20%. Cette spoliation du pouvoir d'achat des salariés et des retraités est allé alimenter la masse financière spéculative. Dans le même temps les PME qui vivent de la consommation intérieure ont vu leurs difficultés grandir.

Mais ce n'est pas tout. En déconnectant les canaux de la finance de l'économie réelle, on a développé les conditions pour que, jouant sur les courtes durées et les opportunités spéculatives, la captation de l'argent se déroule sans entrave. Les taux de profits n'ont plus rien à voir avec les gains de productivité. Les actionnaires exigent des rendements financiers sans rapport avec les conditions objectives de production et de distribution, imposant même que des entreprises techniquement et économiquement solides licencient du personnel. En oubliant que la masse des producteurs constitue aussi la masse des consommateurs on faboutit à une panne systèmique. C'est la réduction du pouvoir d'achat qui est la cause première de l'implosion actuelle.

Quand la valeur d'une action est multipliée par 5, 10 ou 100 cela ne correspond pratiquement jamais à une augmentation réelle du capital de l'entreprise ou du groupe d'entreprises considéré. Des transactions boursières peuvent avoir lieu alors même que les acheteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour les acquérir. En vérité ces gens se comportent en faux-monnayeurs parce que le système le leur permet. A force la machine se grippe. Aujourd'hui on ne sait pas encore où se trouve réellement cette accumulation de fausse-monnaie. Par le biais de fonds communs de placement plus ou moins transparents elle infecte tout le système bancaire international. On pourrait parler de "sida" bancaire. Ce qui est plus grave, c'est que depuis trois décennies on a persuadé de petits épargnant de se détourner des formes d'épargne populaire pour investir leurs économies sur le marché des actions. Dans quelque temps, quand les bilans seront établis, ils apprendront à leurs dépends la quantité de "monnaie de singe" qui aura remplacé la monnaie réelle qu'ils auront  confié à leurs banquiers pour des opérations risquées.

Et voilà qu'aujourd'hui nos gouvernants ne trouvent rien de mieux pour tenter d'éviter l'effondrement de leur machine infernale que de puiser dans l'épargne populaire réelle pour colmater les pertes. La spéculation a permis à quelques milliardaires de s'enrichir mais quand il faut solder les déficits on en appelle à la solidarité de la masse des exploités. Le livret A au secours des banques! Telle est l'idée lumineuse de notre premier ministre François Fillon. Cette pratique n'est pas nouvelle. Quand le capitalisme cafouille l'Etat à son service fait payer la note par les contribuables. La SNCF a été crée quand il s'est avéré à la fin des années trente que les compagnies privées de chemin de fer étaient incapables de doter notre pays d'un réseau ferré adapté au 20ème siècle.

Tout n'est pas perdu pour autant. Il ne sera pas plus difficile de se relever de cette catastrophe financière que de 6 années de guerre en 1945. Nous disposons d'un appareil productif performant. Une longue pratique de services publics efficaces mais aussi capables de s'améliorer encore. Une expérience démocratique à développer à la fois dans les institutions adminitstratives et dans les entreprises. Une majorité de français par ignorance, réflexion insuffisante, lassitude, a renoncé jusqu'à présent à s'intéresser suffisamment à l'organisation et au fonctionnement de notre pays pour s'en remettre -parce que c'était apparemment plus facile-, à la compétence supposée de technocrates et d'une élite bourgeoise plus préoccupée de sauvegarder les intérêts dominants que de s'ouvrir sur un monde plus humain et plus juste. Cette situation peut changer.

 Il faut que les citoyens s'impliquent davantage. Il faut revenir sur les privatisations réalisées ou encore envisagées. La qualité de l'air, de l'eau, l'investissement dans  l'éducation, la formation et la recherche, les moyens de communication, d'information et d'échange, les services d'hygiène et de santé, l'énergie, sont des biens communs de l'humanité qui ne peuvent se réduire durablement à l'état de marchandise. C'est à cela que je pense quand j'évoque le communisme. Personne n'est en capacité de prévoir les cheminements qui nous y conduiront il faudra les imaginer et les créer au fur et à mesure que nous voudront trouver réellement des solutions aux difficultés de la vie quotidienne.


Ainsi, la crise actuelle ne serait que la conséquence des pratiques mafieuses de quelques malfrats de la finance qui auraient profité immoralement du laisser-faire dogmatiquement revendiqué par les tenants d'un ultra-libéralisme qui serait par essence vertueux. Hi, hi, hi... laissé moi rire. Comme si l'appétit de profits sur lequel est fondé le système capitaliste pouvait induire une autorégulation humaniste. Le loup devenu berger... voilà plus de trois siècles que la fable de Monsieur de la Fontaine nous en a présenté les risques.

 Pauvre de nous, nos contemporains n'ont manifestement pas su tenir compte des leçons de la fable. Ils n'ont pas su se méfier des promesses "bling-bling" du miroir aux alouettes vanté par les gourous de l'ultra libéralisme. Le jargon idéologique du capitalisme militant a même perverti le discours et les pratiques de bien des porte-parole de la social-démocratie. Delanöé, Ségolène,  Emmanuel Wals... pour ne parler que d'eux- auraient leur place dans une anthologie du social libéralisme. Sur France-Inter ce matin on en riait sous cape. Des notoriétés de la social-démocratie française comme Dominique Strauss-Kahn ou Pascal Lamy ont des responsabilités de premier plan, en dignes et honnêtes gérants du Capital, qui au "Fonds Monétaire International" et qui  à "l'Organisation Mondiale du Commerce" dont on sait le rôle qu'ils jouent pour laisser le champ libre aux assoiffés de profits. Même à droite on découvre avec une stupéfaction feinte qu'il faudrait, réguler, moraliser.

En réalité, les mécanismes qui mènent dans le mur l'humanité toute entière sont à l'oeuvre depuis bien longtemps. Ils se sont aggravés depuis une trentaine d'années dans un pays comme le nôtre par exemple, quand on a misé sur le "tout à l'exportation", après que l'on nous ait  pu aussi nous affirmer, quelques années auparavant, que l'agriculture était le "pétrôle vert" de la France. Une telle politique signifiait que la classe capitaliste ne voulait plus être dépendante du pouvoir d'achat intérieur de notre pays et qu'elle espérait bien augmenter ses profits en allant capter ailleurs des solvabilités disponibles. Du coup elle pouvait comprimer le pouvoir d'achat intérieur. C'est ainsi que depuis le début des années quatrevingt la masse des salaires et des pensions s'est réduite de 15 à 20%. Cette spoliation du pouvoir d'achat des salariés et des retraités est allé alimenter la masse financière spéculative. Dans le même temps les PME qui vivent de la consommation intérieure ont vu leurs difficultés grandir.

Mais ce n'est pas tout. En déconnectant les canaux de la finance de l'économie réelle, on a développé les conditions pour que, jouant sur les courtes durées et les opportunités spéculatives, la captation de l'argent se déroule sans entrave. Les taux de profits n'ont plus rien à voir avec les gains de productivité. Les actionnaires exigent des rendements financiers sans rapport avec les conditions objectives de production et de distribution conduisant imposant même des entreprises techniquement et économiquement solidesqu'elles licencient du personnel. En oubliant que la masse des producteurs constitue aussi la masse des consommateurs on fait imploser le système. C'est la réduction du pouvoir d'chat qui est la cause première de l'implosion actuelle.

Quand la valeur d'une action est multipliée par 5, 10 ou 100 cela ne correspond pratiquement jamais à une augmentation réelle du capital de l'entreprise ou du groupe d'entreprises considéré. Des transactions boursières peuvent avoir lieu alors même que les acheteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour les acquérir. En vérité ces gens se comportent en faux-monnayeurs parce que le système le leur permet. A force la machine se grippe. Aujourd'hui on ne sait pas encore où se trouve réellement cette accumulation de fausse-monnaie. Par le biais de fonds communs de placement plus ou moins transparents elle infecte tout le système bancaire international. On pourrait parler de "sida" bancaire. Ce qui est plus grave, c'est que depuis trois décennies on a persuadé de petits épargnant de se détourner des formes d'épargne populaire pour investir leurs économies sur le marché des actions. Dans quelque temps, quand les bilans seront établis, ils apprendront à leurs dépends la quantité de "monnaie de singe" qui aura remplacé la monnaie réelle qu'ils auront confiéss banquiers pour des opérations risquées.

Et voilà qu'aujourd'hui nos gouvernants ne trouvent rien de mieux pour tenter d'éviter l'effondrement de leur machine infernale que de puiser dans l'épargne populaire réelle pour colmater les pertes. La spéculation a permis à quelques milliardaires de s'enrichir mais quand il faut solder les déficits on en appelle à la solidarité de la masse des exploités. Le livret A au secours des banques! Telle est l'idée lumineuse de notre premier ministre François Fillon. Cette pratique n'est pas nouvelle. Quand le capitalisme cafouille l'Etat à son service fait payer la note par les contribuables. La SNCF a été crée quand il s'est avéré à la fin des années trente que les compagnies privées de chemin de fer étaient incapables de doter notre pays d'un réseau ferré adapté au 20ème siècle.

Tout n'est pas perdu pour autant. Il ne sera pas plus difficile de se relever de cette catastrophe financière que de 6 années de guerre en 1945. Nous disposons d'un appareil productif performant. Une longue pratique de services publics efficaces mais aussi capables de s'améliorer encore. Une expérience démocratique à développer à la fois dans les institutions adminitstratives et dans les entreprises. Une majorité de français par ignorance, réflexion insuffisante, lassitude, a renoncé jusqu'à présent à s'intéresser suffisamment à l'organisation et au fonctionnement de notre pays pour s'en remettre -parce que c'était apparemment plus facile-, à la compétence supposée de technocrates et d'une élite bourgeoise plus préoccupée de sauvegarder les intérêts dominants que de s'ouvrir sur un monde plus humain et plus juste. Cette situation peut changer.

 Il faut que les citoyens s'impliquent davantage. Il faut revenir sur les privatisations réalisées ou encore envisagées. La qualité de l'air, de l'eau, l'investissement dans  l'éducation, la formation et la recherche, les moyens de communication, d'information et d'échange, les services d'hygiène et de santé, l'énergie, sont des biens communs de l'humanité qui ne peuvent se réduire durablement à l'état de marchandise. C'est à cela que je pense quand j'évoque le communisme. Personne n'est en capacité de prévoir les cheminements qui nous y conduiront il faudra les imaginer et les créer au fur et à mesure que nous voudront trouver réellement des solutions aux difficultés de la vie quotidienne.


Ainsi, la crise actuelle ne serait que la conséquence des pratiques mafieuses de quelques malfrats de la finance qui auraient profité immoralement du laisser-faire dogmatiquement revendiqué par les tenants d'un ultra-libéralisme qui serait par essence vertueux. Hi, hi, hi... laissé moi rire. Comme si l'appétit de profits sur lequel est fondé le système capitaliste pouvait induire une autorégulation humaniste. Le loup devenu berger... voilà plus de trois siècles que la fable de Monsieur de la Fontaine nous en a présenté les risques.

 Pauvre de nous, nos contemporains n'ont manifestement pas su tenir compte des leçons de la fable. Ils n'ont pas su se méfier des promesses "bling-bling" du miroir aux alouettes vanté par les gourous de l'ultra libéralisme. Le jargon idéologique du capitalisme militant a même perverti le discours et les pratiques de bien des porte-parole de la social-démocratie. Delanöé, Ségolène,  Emmanuel Wals... pour ne parler que d'eux- auraient leur place dans une anthologie du social libéralisme. Sur France-Inter ce matin on en riait sous cape. Des notoriétés de la social-démocratie française comme Dominique Strauss-Kahn ou Pascal Lamy ont des responsabilités de premier plan, en dignes et honnêtes gérants du Capital, qui au "Fonds Monétaire International" et qui  à "l'Organisation Mondiale du Commerce" dont on sait le rôle qu'ils jouent pour laisser le champ libre aux assoiffés de profits. Même à droite on découvre avec une stupéfaction feinte qu'il faudrait, réguler, moraliser.

En réalité, les mécanismes qui mènent dans le mur l'humanité toute entière sont à l'oeuvre depuis bien longtemps. Ils se sont aggravés depuis une trentaine d'années dans un pays comme le nôtre par exemple, quand on a misé sur le "tout à l'exportation", après que l'on nous ait  pu aussi nous affirmer, quelques années auparavant, que l'agriculture était le "pétrôle vert" de la France. Une telle politique signifiait que la classe capitaliste ne voulait plus être dépendante du pouvoir d'achat intérieur de notre pays et qu'elle espérait bien augmenter ses profits en allant capter ailleurs des solvabilités disponibles. Du coup elle pouvait comprimer le pouvoir d'achat intérieur. C'est ainsi que depuis le début des années quatrevingt la masse des salaires et des pensions s'est réduite de 15 à 20%. Cette spoliation du pouvoir d'achat des salariés et des retraités est allé alimenter la masse financière spéculative. Dans le même temps les PME qui vivent de la consommation intérieure ont vu leurs difficultés grandir.

Mais ce n'est pas tout. En déconnectant les canaux de la finance de l'économie réelle, on a développé les conditions pour que, jouant sur les courtes durées et les opportunités spéculatives, la captation de l'argent se déroule sans entrave. Les taux de profits n'ont plus rien à voir avec les gains de productivité. Les actionnaires exigent des rendements financiers sans rapport avec les conditions objectives de production et de distribution conduisant imposant même des entreprises techniquement et économiquement solidesqu'elles licencient du personnel. En oubliant que la masse des producteurs constitue aussi la masse des consommateurs on fait imploser le système. C'est la réduction du pouvoir d'chat qui est la cause première de l'implosion actuelle.

Quand la valeur d'une action est multipliée par 5, 10 ou 100 cela ne correspond pratiquement jamais à une augmentation réelle du capital de l'entreprise ou du groupe d'entreprises considéré. Des transactions boursières peuvent avoir lieu alors même que les acheteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour les acquérir. En vérité ces gens se comportent en faux-monnayeurs parce que le système le leur permet. A force la machine se grippe. Aujourd'hui on ne sait pas encore où se trouve réellement cette accumulation de fausse-monnaie. Par le biais de fonds communs de placement plus ou moins transparents elle infecte tout le système bancaire international. On pourrait parler de "sida" bancaire. Ce qui est plus grave, c'est que depuis trois décennies on a persuadé de petits épargnant de se détourner des formes d'épargne populaire pour investir leurs économies sur le marché des actions. Dans quelque temps, quand les bilans seront établis, ils apprendront à leurs dépends la quantité de "monnaie de singe" qui aura remplacé la monnaie réelle qu'ils auront confiéss banquiers pour des opérations risquées.

Et voilà qu'aujourd'hui nos gouvernants ne trouvent rien de mieux pour tenter d'éviter l'effondrement de leur machine infernale que de puiser dans l'épargne populaire réelle pour colmater les pertes. La spéculation a permis à quelques milliardaires de s'enrichir mais quand il faut solder les déficits on en appelle à la solidarité de la masse des exploités. Le livret A au secours des banques! Telle est l'idée lumineuse de notre premier ministre François Fillon. Cette pratique n'est pas nouvelle. Quand le capitalisme cafouille l'Etat à son service fait payer la note par les contribuables. La SNCF a été crée quand il s'est avéré à la fin des années trente que les compagnies privées de chemin de fer étaient incapables de doter notre pays d'un réseau ferré adapté au 20ème siècle.

Tout n'est pas perdu pour autant. Il ne sera pas plus difficile de se relever de cette catastrophe financière que de 6 années de guerre en 1945. Nous disposons d'un appareil productif performant. Une longue pratique de services publics efficaces mais aussi capables de s'améliorer encore. Une expérience démocratique à développer à la fois dans les institutions adminitstratives et dans les entreprises. Une majorité de français par ignorance, réflexion insuffisante, lassitude, a renoncé jusqu'à présent à s'intéresser suffisamment à l'organisation et au fonctionnement de notre pays pour s'en remettre -parce que c'était apparemment plus facile-, à la compétence supposée de technocrates et d'une élite bourgeoise plus préoccupée de sauvegarder les intérêts dominants que de s'ouvrir sur un monde plus humain et plus juste. Cette situation peut changer.

 Il faut que les citoyens s'impliquent davantage. Il faut revenir sur les privatisations réalisées ou encore envisagées. La qualité de l'air, de l'eau, l'investissement dans  l'éducation, la formation et la recherche, les moyens de communication, d'information et d'échange, les services d'hygiène et de santé, l'énergie, sont des biens communs de l'humanité qui ne peuvent se réduire durablement à l'état de marchandise. C'est à cela que je pense quand j'évoque le communisme. Personne n'est en capacité de prévoir les cheminements qui nous y conduiront il faudra les imaginer et les créer au fur et à mesure que nous voudront trouver réellement des solutions aux difficultés de la vie quotidienne.

Publié dans Enjeux de société

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