Prendre du recul pour mieux comprendre les temps que nous vivons

Après plusieurs mois de débat, il est sans doute opportun de prendre un peu de recul. Dans l'urgence nous avons sans relâche l'impression que l'actualité nous contraint au gré des évènements à jouer à quite ou double. L'été les problèmes  ne prennent pas de vacances et, les pressions, les contraintes qui pèsent sur notre quotidien ne vont pas disparaître. Peut-être pouvons nous cependant profiter de ces quelques semaines pour examiner sous des éclairages nouveaux les préoccupations et les embûches qui parsèment notre vie.

Je vous propose pour commencer de visionner la petite vidéo qui suit. Neil Armstrong avait déjà marché sur la lune et beaucoup plus près de nous des être humains en étaient toujours à l'âge de pierre. Extraordinaire contraction du temps, improbable rencontre de civilisations séparées par des millénaires d'expériences et de connaissances accumulées et pourtant contemporaines. Et les prêcheurs du capitalisme financier veulent nous faire croire qu'il est déraisonnable de rêver l'impossible.

En 1976,  Jean-Pierre Dutilleaux et son équipe, au cours d'une exploration en Papouasie- Nouvelle Guinée, sont entrés en contact avec la tribu primitive de Toulambis dont les membres n'avaient jamais eu de contact avec le monde extérieur et n'avait jamais vu d'homme à la peau blanche. La caméra a immortalisé la réaction apeurée et pourtant pleine de curiosité de ces frères en humanité restés au fond des âges et pourtant si semblables à ce que nous sommes.