Les situations conflictuelles sont des sources de progrès
Dans l'écriture chinoise l'idéogramme utilisé pour désigner la "crise", 危机 résulte de la combinaison des signes qui représentent "danger" 危 et "opportunité" 机. Le danger à pour corollaire "la peur". L'opportunité a pour corollaire "l'espoir". Depuis quelques semaines le problème que posent aux habitants du bourg les fumées de la Coopédom a fait grandir dans certaines têtes la face "danger" du point critique soulevé.
Il faut examiner la situation en gardant la tête froide. De quoi faut-il avoir peur. En l'état actuel des choses le sort de la Coopédom dépend uniquement de la Coopédom elle-même, tant en ce qui concerne son rapport aux réglementations existantes, qu'en ce qui concerne les décisions de son conseil d'administration. Celui-ci est essentiellement et à juste titre, attentif aux perspectives de développement de l'entreprise en fonction de l'évolution du contexte réglementaire et économique.
Je me garderai bien de m'engager sur ce terrain. Je n'ai pour cela, ni la compétence, ni les informations requises. Il me semble totalement évident (et c'est un avis très largement partagé, j'ai pu le constater) que la Coopédom est un outil remarquable au service de l'agriculture.
Après des décennies de bouleversements, d'avancées mais aussi de lourdes erreurs, particulièrement en Bretagne, il ne me semble pas que la fonction économique et sociale confiée aux producteurs de la terre puisse être remise en question. L'utilité de l'agriculture pour assurer la suffisance alimentaire et l'entretien de l'espace rural ne peut être contestée par personne.
D'ou viendrait donc le danger, si danger il y a ?
A mon avis:
1°. essentiellement de l'accroissement des exigences réglementaires relatives à la lutte contre les gaz à effet de serre.
2°. de la nécessité de maîtriser le coût de l'énergie.
Chacun peut le comprendre, le véritable danger pour la Coopédom dépasse très largement le territoire de la commune de Domagné. Ce sont les deux paramètres que je viens d'évoquer qui peuvent mettre en danger la Coopédom si elle ne s'y prépare pas dès maintenant. Les échanges que j'ai pu avoir avec Monsieur Lebrun m'aurait confirmé s'il en était besoin que le conseil d'administration de la Coopédom est tout à fait conscient de ces enjeux.
La question soulevée par les habitants du bourg a agi comme un révélateur. Les responsables de la Coopédom ont déjà dans la tête et dans leurs dossiers des hypothèses de développement qui prennent en compte les préconisations de la politique de développement durable. Ils savent aussi que l'entreprise coopérative qui est la leur ne pourra pas toute seule assumer l'évolution nécessaire. Elle a besoin du concours de Vitré-Communauté et du SICTOM, sans parler du Conseil Général et sans doute de Rennes- Métropole.
C'est pourquoi les prochaines élections municipales dans notre communes revêtent un intérêt inégalé jusqu'alors. La politique municipale de Domagné depuis des décennies s'inscrit globalement dans l'accompagnement d'une évolution dont les paramètres étaient largement extérieurs à la commune qui, de ce fait, a plus subi les transformations qu'elle ne les a maîtrisées. Aujourd'hui le conseil municipal doit passer à une vitesse supérieure. Il ne peut plus se contenter d'accompagner. Il doit anticiper, impulser, être exigeant à l'égard de ses partenaires. Il doit être profondément soucieux d'avoir l'appui de la population, donc de dialoguer en continu avec elle. C'est elle qui lui donnera du poids face à ses interlocuteurs.
C'est parce que je suis bien conscient de ces enjeux que j'ai décidé au terme de mon actuel mandat d'engager la dynamique qui a abouti à la création de la liste "Construire Ensemble". Seul, on est impuissant à modifier le cours des choses. Dans le cadre d'une équipe dont les membres partagent des valeurs essentielles et sont convaincus de la force qui se dégage d'un réel fonctionnement démocratique on peut soulever des montagnes.
Et pour vous amuser un peu, vous saurez ci dessous comment on dit en chinois
"Construire Ensemble". Ils ont construit la grande muraille et il ont inventé bien avant l'occident la poudre et la boussole.
Il faut examiner la situation en gardant la tête froide. De quoi faut-il avoir peur. En l'état actuel des choses le sort de la Coopédom dépend uniquement de la Coopédom elle-même, tant en ce qui concerne son rapport aux réglementations existantes, qu'en ce qui concerne les décisions de son conseil d'administration. Celui-ci est essentiellement et à juste titre, attentif aux perspectives de développement de l'entreprise en fonction de l'évolution du contexte réglementaire et économique.
Je me garderai bien de m'engager sur ce terrain. Je n'ai pour cela, ni la compétence, ni les informations requises. Il me semble totalement évident (et c'est un avis très largement partagé, j'ai pu le constater) que la Coopédom est un outil remarquable au service de l'agriculture.
Après des décennies de bouleversements, d'avancées mais aussi de lourdes erreurs, particulièrement en Bretagne, il ne me semble pas que la fonction économique et sociale confiée aux producteurs de la terre puisse être remise en question. L'utilité de l'agriculture pour assurer la suffisance alimentaire et l'entretien de l'espace rural ne peut être contestée par personne.
D'ou viendrait donc le danger, si danger il y a ?
A mon avis:
1°. essentiellement de l'accroissement des exigences réglementaires relatives à la lutte contre les gaz à effet de serre.
2°. de la nécessité de maîtriser le coût de l'énergie.
Chacun peut le comprendre, le véritable danger pour la Coopédom dépasse très largement le territoire de la commune de Domagné. Ce sont les deux paramètres que je viens d'évoquer qui peuvent mettre en danger la Coopédom si elle ne s'y prépare pas dès maintenant. Les échanges que j'ai pu avoir avec Monsieur Lebrun m'aurait confirmé s'il en était besoin que le conseil d'administration de la Coopédom est tout à fait conscient de ces enjeux.
La question soulevée par les habitants du bourg a agi comme un révélateur. Les responsables de la Coopédom ont déjà dans la tête et dans leurs dossiers des hypothèses de développement qui prennent en compte les préconisations de la politique de développement durable. Ils savent aussi que l'entreprise coopérative qui est la leur ne pourra pas toute seule assumer l'évolution nécessaire. Elle a besoin du concours de Vitré-Communauté et du SICTOM, sans parler du Conseil Général et sans doute de Rennes- Métropole.
C'est pourquoi les prochaines élections municipales dans notre communes revêtent un intérêt inégalé jusqu'alors. La politique municipale de Domagné depuis des décennies s'inscrit globalement dans l'accompagnement d'une évolution dont les paramètres étaient largement extérieurs à la commune qui, de ce fait, a plus subi les transformations qu'elle ne les a maîtrisées. Aujourd'hui le conseil municipal doit passer à une vitesse supérieure. Il ne peut plus se contenter d'accompagner. Il doit anticiper, impulser, être exigeant à l'égard de ses partenaires. Il doit être profondément soucieux d'avoir l'appui de la population, donc de dialoguer en continu avec elle. C'est elle qui lui donnera du poids face à ses interlocuteurs.
C'est parce que je suis bien conscient de ces enjeux que j'ai décidé au terme de mon actuel mandat d'engager la dynamique qui a abouti à la création de la liste "Construire Ensemble". Seul, on est impuissant à modifier le cours des choses. Dans le cadre d'une équipe dont les membres partagent des valeurs essentielles et sont convaincus de la force qui se dégage d'un réel fonctionnement démocratique on peut soulever des montagnes.
Et pour vous amuser un peu, vous saurez ci dessous comment on dit en chinois
"Construire Ensemble". Ils ont construit la grande muraille et il ont inventé bien avant l'occident la poudre et la boussole.
