A ceux qui ont cru qu'il s'agissait seulement de "travailler plus pour gagner plus".... et à quelques autres par la même occasion
Je pense que la formule de Sarkozy restera dans "l'Histoire" comme un exemple singulier de l'arnaque politicienne. Elle prendra place dans l'anthologie des formules "choc" par lesquelles on piège les gens. L'évolution critique de la sphère financière et les dégats collatéraux qui mettent à mal l'économie réelle opposent un désaveu cinglant aux théories économiques soutenues par la droite et infligent un magistral camouflet à celui qui est devenu par la grâce d'une majorité d'électeurs président de la République française.
Il y en a bien sûr quelques uns, même dans la population des travailleurs de chez Renault et Citröen... Travaillez plus pour gagnez plus... Ceux qui y ont cru auront le temps de méditer sur la valeur de la formule pendant les nombreux jours de chômage techniques que les directions d'entreprises leur imposent. Malheureusement tout le monde paye la note. Certes, le mal n'est pas strictement français. Faute de faire l'effort de comprendre le monde dans lequel nous vivons, par paresse intellectuelle, une majorité de citoyens se laisse souvent prendre à la magie des idées simplistes et populistes.
Aujourd'hui on voudrait nous faire croire que les temps difficiles qui nous tombent sur la tête résulteraient des pratiques incongrues de quelques agents financiers moralement douteux et irresponsables. En réalité, c'est la constitution même du système capitaliste qui le mène à sa propre perte quand il développe à fond les synergies et par là même, les contradictions des forces qui le traversent.
Une des causes essentielles de l'implosion actuelle résulte de l'inflation des capitaux spéculatifs parallèlement à la déflation du pouvoir d'achat, c'est à dire, pour l'essentiel, à l'insuffisance du montant des salaires et des pensions de retraite. Ces capitaux spéculatifs sont mis en mouvement dans des laps de temps incompatibles avec ceux qu'exigent les investissements productifs. Certains mouvements de capitaux sont inférieurs à la journée quand une machine s'amortit en années et la formation d'un travailleurs en décennies.
Il en va de même quand on compare les exigences de rendement des capitaux et les accroissements de productivité. Ces gains de productivité relève essentiellement de trois paramètres:
1°) Les avancées technologiques.
2°) les optimisations organisationnelles du travail.
3°) L'intensification du travail humain.
Nous avons souvent constaté ces dernières années que les taux de profits exigés par les capitaux joués en bourses excédaient largement les taux d'accroissement de la productivité du travail. Quand les avancées technologiques et les mesures organisationnelles sont incapables de répondre aux exigences du capital, c'est obligatoirement la masse des salaires qui sert de variable d'ajustement. Ceci explique que pour répondre aux exigences du capital on peut en même temps, dans le système capitaliste, verser des dividendes élevés aux actionnaires et licencier des travailleurs.
Certains veulent parait-il moraliser le capitalisme.... J'ai envie de dire: "chiche"!
Décrétons que la masse globale des salaires et des pensions dans notre pays ne pourra en aucun cas être inférieure à 80 àu 85% du PIB (Produit intérieur brut).
Décrétons en outre, que l'accroissement de la rétribution du capital ne pourra en aucun cas être supérieure à l'augmentation des salaires.
Décrétons que l'accroissement de la rétribution du capital ne pourra jamais être supérieure aux gains de productivité.
Convenons que les 15 ou 20% de plus value réalisée seront prioritairement réinvestis dans la recherche-développement, la formation et le développement culturel.
Conclusion: serons-nous encore dans le système capitaliste?
Il y en a bien sûr quelques uns, même dans la population des travailleurs de chez Renault et Citröen... Travaillez plus pour gagnez plus... Ceux qui y ont cru auront le temps de méditer sur la valeur de la formule pendant les nombreux jours de chômage techniques que les directions d'entreprises leur imposent. Malheureusement tout le monde paye la note. Certes, le mal n'est pas strictement français. Faute de faire l'effort de comprendre le monde dans lequel nous vivons, par paresse intellectuelle, une majorité de citoyens se laisse souvent prendre à la magie des idées simplistes et populistes.
Aujourd'hui on voudrait nous faire croire que les temps difficiles qui nous tombent sur la tête résulteraient des pratiques incongrues de quelques agents financiers moralement douteux et irresponsables. En réalité, c'est la constitution même du système capitaliste qui le mène à sa propre perte quand il développe à fond les synergies et par là même, les contradictions des forces qui le traversent.
Une des causes essentielles de l'implosion actuelle résulte de l'inflation des capitaux spéculatifs parallèlement à la déflation du pouvoir d'achat, c'est à dire, pour l'essentiel, à l'insuffisance du montant des salaires et des pensions de retraite. Ces capitaux spéculatifs sont mis en mouvement dans des laps de temps incompatibles avec ceux qu'exigent les investissements productifs. Certains mouvements de capitaux sont inférieurs à la journée quand une machine s'amortit en années et la formation d'un travailleurs en décennies.
Il en va de même quand on compare les exigences de rendement des capitaux et les accroissements de productivité. Ces gains de productivité relève essentiellement de trois paramètres:
1°) Les avancées technologiques.
2°) les optimisations organisationnelles du travail.
3°) L'intensification du travail humain.
Nous avons souvent constaté ces dernières années que les taux de profits exigés par les capitaux joués en bourses excédaient largement les taux d'accroissement de la productivité du travail. Quand les avancées technologiques et les mesures organisationnelles sont incapables de répondre aux exigences du capital, c'est obligatoirement la masse des salaires qui sert de variable d'ajustement. Ceci explique que pour répondre aux exigences du capital on peut en même temps, dans le système capitaliste, verser des dividendes élevés aux actionnaires et licencier des travailleurs.
Certains veulent parait-il moraliser le capitalisme.... J'ai envie de dire: "chiche"!
Décrétons que la masse globale des salaires et des pensions dans notre pays ne pourra en aucun cas être inférieure à 80 àu 85% du PIB (Produit intérieur brut).
Décrétons en outre, que l'accroissement de la rétribution du capital ne pourra en aucun cas être supérieure à l'augmentation des salaires.
Décrétons que l'accroissement de la rétribution du capital ne pourra jamais être supérieure aux gains de productivité.
Convenons que les 15 ou 20% de plus value réalisée seront prioritairement réinvestis dans la recherche-développement, la formation et le développement culturel.
Conclusion: serons-nous encore dans le système capitaliste?
Note: Les valeurs avancée sont sans doute discutables. Elles visent seulement à concrétiser et figuent seulement à titre d'exemple. L'important est dans la logique impliquée par les propositions avancées