"Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes?"
A l'ordre du jour de la prochaine réunion du conseil municipal figure un point relatif à l'installation d'une antenne "Wi-Fi" sur le château d'eau de la commune planté en plein bourg.
Il me paraît raisonnable que la population ait à l'égard de ce projet les mêmes exigences que lorsqu'il fut question d'installer une antenne Bouigues de téléphonie mobile dans le clocher de l'église: "Le conseil municipal ne doit pas se prononcer sans avoir entendu un autre son de cloche que celui de l'installateur".
Cette période de pré-vacances est peu propice aux débats citoyens. Si c'est nécessaire, il ne faut pas reculer devant un renvoi de la prise de décision à la rentrée, afin de permettre une information complémentaire. Il est de la responsabilité des conseillers municipaux de demander un maximum d'information avant de prendre une décision. Il faut savoir que les sociétés fermières qui gèrent l'approvisionnement et la distribution de l'eau émettent des réserves quant à l'utilisation des château d'eau pour installer de telles antennes. En effet, les interférences entre les signaux émis par ces antennes et les dispositifs de télécommandes des électrovannes peuvent gêner leur fonctionnement.
Par ailleurs il est essentiel d'affirmer, qu'en l'absence de certitudes relatives à l'innocuité de telles installations sur la santé humaine, il est pour le moins nécessaire de refuser l'implantation de celles-ci en milieu urbain. Il est maintenant reconnu que les ondes électromagnétiques peuvent être très nocives pour les jeunes enfants. Les écoles de Domagné sont très proches du château d'eau. Les associations de parents d'élèves vont elles accepter sans rien dire que l'antenne "Wi-Fi" inonde de ses ondes les jeunes cervelles qui passent à proximité?
Il est de bon ton pour les "Bouvart et Pécuchet" de ce début de vingt et unième siècle de jouer les affranchis et de se moquer avec plus ou moins de finesse des "demeurés" qui demandent que les applications industrielles ne soient pas validées tant que les conséquences qu'elles induisent n'ont pas été soumises à un sérieux examen critique.
Je suis de ceux à qui l'on a affirmé il y a une vingtaine d'années que les lignes électriques de "Très Hautes tensions" étaient totalement sans effet sur la santé. Au mois de février de cette année une enquête a été menée par le CRIIREM auprès des personnes qui résident à moins de 300 mètres de ces lignes. Je suis de ceux que l'on a de ce fait interviewé. Par chance je n'ai pas personnellement constaté que ce voisinage des lignes THT avait, en ce qui me concerne, induit de problèmes majeurs.
Un premiers dépouillement des 8000 questionnaires d'enquêtes portant sur 350 personnes fait pourtant apparaître que les champs électromagnétiques induit par ces lignes THT ne sont pas sans effet sur la santé. Le dépouillement de cette enquête n'est pas encore achevé, en tout cas les conclusions de cette enquête n'ont pas, à ma connaissance, été encore publiées. Quoi qu'il en soit plus la science progresse, plus le champ des applications de ses découvertes s'élargit et plus il est nécessaire de de soumettre à l'humain les évolutions scientifiques et technologiques. Jamais la pensée de Rabelais n'a été autant d'actualité: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".
Il me paraît raisonnable que la population ait à l'égard de ce projet les mêmes exigences que lorsqu'il fut question d'installer une antenne Bouigues de téléphonie mobile dans le clocher de l'église: "Le conseil municipal ne doit pas se prononcer sans avoir entendu un autre son de cloche que celui de l'installateur".
Cette période de pré-vacances est peu propice aux débats citoyens. Si c'est nécessaire, il ne faut pas reculer devant un renvoi de la prise de décision à la rentrée, afin de permettre une information complémentaire. Il est de la responsabilité des conseillers municipaux de demander un maximum d'information avant de prendre une décision. Il faut savoir que les sociétés fermières qui gèrent l'approvisionnement et la distribution de l'eau émettent des réserves quant à l'utilisation des château d'eau pour installer de telles antennes. En effet, les interférences entre les signaux émis par ces antennes et les dispositifs de télécommandes des électrovannes peuvent gêner leur fonctionnement.
Par ailleurs il est essentiel d'affirmer, qu'en l'absence de certitudes relatives à l'innocuité de telles installations sur la santé humaine, il est pour le moins nécessaire de refuser l'implantation de celles-ci en milieu urbain. Il est maintenant reconnu que les ondes électromagnétiques peuvent être très nocives pour les jeunes enfants. Les écoles de Domagné sont très proches du château d'eau. Les associations de parents d'élèves vont elles accepter sans rien dire que l'antenne "Wi-Fi" inonde de ses ondes les jeunes cervelles qui passent à proximité?
Il est de bon ton pour les "Bouvart et Pécuchet" de ce début de vingt et unième siècle de jouer les affranchis et de se moquer avec plus ou moins de finesse des "demeurés" qui demandent que les applications industrielles ne soient pas validées tant que les conséquences qu'elles induisent n'ont pas été soumises à un sérieux examen critique.
Je suis de ceux à qui l'on a affirmé il y a une vingtaine d'années que les lignes électriques de "Très Hautes tensions" étaient totalement sans effet sur la santé. Au mois de février de cette année une enquête a été menée par le CRIIREM auprès des personnes qui résident à moins de 300 mètres de ces lignes. Je suis de ceux que l'on a de ce fait interviewé. Par chance je n'ai pas personnellement constaté que ce voisinage des lignes THT avait, en ce qui me concerne, induit de problèmes majeurs.
Un premiers dépouillement des 8000 questionnaires d'enquêtes portant sur 350 personnes fait pourtant apparaître que les champs électromagnétiques induit par ces lignes THT ne sont pas sans effet sur la santé. Le dépouillement de cette enquête n'est pas encore achevé, en tout cas les conclusions de cette enquête n'ont pas, à ma connaissance, été encore publiées. Quoi qu'il en soit plus la science progresse, plus le champ des applications de ses découvertes s'élargit et plus il est nécessaire de de soumettre à l'humain les évolutions scientifiques et technologiques. Jamais la pensée de Rabelais n'a été autant d'actualité: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".